La confiture de groseilleS unique au monde !

Le doux caviar de Bar-le-Duc


Confiture de groseilles blanches et rouges épépinées à la plume d'oie

Epépiné à la plume d'oie, le fruit du groseillier donne naissance, depuis six siècles, à la confiture unique au monde.

 

Ambre ou Rubis, ce caviar sucré se déguste à la petite cuillère.

 

Depuis plusieurs siècles, la ville de Bar le Duc connaît une renommée mondiale grâce à sa spécialité gastronomique : la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie. Nullement changé depuis 1344, son mode de fabrication est un véritable jeu de patience pour celles que le terme local désigne sous le nom d'épépineuses...

 

Il est vrai qu'un simple regard sur ce "Joyau enchâssé dans un écrin de verre" suffit pour mettre l'eau à la bouche des plus méfiants. Quelque chose de magique et de sympathique se dégage du produit, dont l'histoire est, à elle seule, un véritable régal pour l'esprit.

Un héritage du passé


recette traditionnelle de confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie depuis 1344

L'origine de la merveilleuse industrie de Bar-le-Duc remonte au 14ème siècle. La plus ancienne mention connue des confitures de Bar-le-Duc date de 1344 et elle est d'origine juridique. C'est à cette époque, en effet, que l'usage se répandit dans la noblesse et la bourgeoisie, lorsqu'un parti avait gagné un procès, de remercier les juges en leur présentant quelques verrines de confitures. 


Depuis ces temps lointains, la fabrication n'a pas changé. Les groseilles rouges ou blanches sont épépinées à la main, à l'aide d'une plume d'oie, par des femmes très habiles. Elles sont ensuite jetées dans un sirop de sucre brûlant, procédé qui garde intacte la groseille avec toute sa saveur et sa couleur claire. Notre processus de fabrication actuel vous garantit cette tradition locale séculaire.

L'histoire de la célèbre confiture


En 1364, les Comtes de Jean de Longeville et en 1372 ceux de Perrin de Lamothe, celleriers du château de Bar, relatent les achats de ces déjà célèbres confitures. Par décision prise en conseil le 7 janvier 1403, Robert de Bar fit acquérir des confitures de Bar moyennant la somme de 90 livres.

Seules les tables des Grands Seigneurs en étaient parées car dès cette époque déjà elles étaient considérées comme article de grand luxe.

Au début du XVIème siècle, leur réputation était universelle en France, à la cour du Roi et chez les Dames nobles, c'était un point d'honneur de pouvoir servir les célèbres confitures logées dès cette époque dans de menues verreries de cristal. Les comptes de la ville de Bar indiquent les sommes employées à l'achat de confitures offertes en présent aux Princes, aux Dames de la Cour et aux Grands Personnages qui traversaient Bar et dont on escomptait aide et protection.





Vers le milieu du XVIème siècle, Marie Stuart (dont la mère est née au château de Bar) venant de Reims avec son royal époux François II, goûta nos confitures et les compara à "un rayon de soleil dans un pot".




Alfred Hitchcock, le roi des films à suspens, en raffolait, d'ailleurs il ne descendait que dans les hôtels qui lui servaient la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie au petit déjeuner.

Des perles dans un élixir


Tels des sertisseurs, les épépineuses de groseilles travaillent au millimètre. Des doigts de fée, des yeux de lynx et une patience d'ange. Les épépineuses se transmettent la tradition de mère en fille, la technique consiste, en fait, à ôter les pépins, 7 en moyenne, à l'aide d'une plume d'oie afin de préserver la consistance du fruit. La plume est au préalable taillée en biseau puis mise à détremper dans de l'eau.
 
Le grain est incisé délicatement sur le coté et les pépins sont extraits un à un en les faisant glisser dans la hampe creuse de la plume d'oie. On recouvre alors l'entaille avec le lambeau de peau, afin de préserver le croquant et la saveur du fruit.


 

 

 

 

Visite de l'entreprise, projection d'un film sur Bar le Duc et la confiture, démonstration d'épépinage et dégustation de la confiture de groseilles rouges et blanches épépinées à la plume d'oie !

6€ par personne la visite.

Pour les groupes :

de 1 à 19 personnes : 6€ par personne

de 20 à 40 personnes : 5.50 € par personne

de 41 à 55 personnes: 5 € par personne